samedi 27 avril 2024

Washington a time... Oregon - étape 4 : les alentours de Bend

Entre le Mont Hood et le Crater lake, une longue plaine désertique entrecoupée d'un long canyon : on se croirait chez Lucky Luke, on guette les Indiens sur les hauteurs, prêts à attaquer la diligence.

Rendez-vous 12h30 avec "Chris le cowboy". Le copain d'Aix-en-Provence, pas vu depuis 20 ans. Une promesse pour Bébé Love : la conclusion d'une quête de la photo avec un cowboy, commencée avec le défi lancé par Juju, la prof de ballon.

Sur les conseils du résident de l'étape, on fait une halte au Smith rock state Park : waouh !

Une rivière au milieu de grandes roches rouges et orange.

Ensuite, long déjeuner à se raconter 20 ans de vies, pleines de cataractes et d'affluents.

Après un passage pour caresser et nourrir les alpagas dans une ferme , on visite sa nouvelle maison au milieu d'un immense décor de pierres et d'herbes hautes, offert à ses deux chevaux.

Une biche est venue nous accueillir à l'entrée. Une marmotte rousse s'échappe devant nous. Bébé Love s'essaie à l'équitation pour la photo.

Elle a tué le match et remporté haut la main le défi photo !

On finit la journée en partageant un verre au coucher du soleil, en bord de rivière à Bend, petite ville investie par beaucoup de citadins usés par LA ou San Francisco. Les paddles glissent paisiblement pour circuler en plein centre. 


 Une ville, traversée par une rivière qui devient l'axe de vie : so attractive !

vendredi 26 avril 2024

Washington a time... L'Oregon - étape 3 : sur la route du Mont Hood

Sur la route entre Portland et le Mont Hood, quelques arrêts pour arpenter les cascades, qui tombent à plein régime avec le début de la fonte des neiges : ici Multnomah falls.
 



En haut du Mont Hood, le Timberline lodge : l'hôtel de Shining. 
La cheminée tout en haut a pris feu trois jours avant notre passage : pour s'assurer que la structure tout en bois ne cache pas une combustion, les pompiers ont arrosé pendant 6h. A notre arrrivée, de grandes machines étaient installées partout pour sécher les poutres. On avait plutôt prévu de faire une randonnée jusqu'à un lac, mais les conditions des sentiers tout enneigés avec des petites jambes de 4 ans nous ont fait préférer le chocolat chaud avec vue.





Vous la reconnaissez au milieu du couloir ?!


Nuit à Zig Zag, avec pause jacuzzi extérieur car au pied de la montagne, les températures sont bien plus douces. Dîner au Zig Zag Inn pour des pizzas cuites au feu de bois et une déco authentique. Et des margaritas géantes à 6$ : imbattable !



mercredi 24 avril 2024

Washington a time... l'Oregon, étape 2 : Cannon beach.


Cannon beach : sur la "côte Oueeeest, le long du grand Pacifique" ! L'occasion pour Bébé Love d'y tremper ses pieds pour le première fois : c'est froid, très ! La Bretagne, à côté, c'est Zanzibar !



La petite ville balnéaire a beaucoup de charme, tout est construit en bois, ce qui donne une impression d'ensemble assez préservé.

Au-dessus des falaises, on parcourt les sentiers forestiers de l'Ecola Park.
On retrouve ce décor côtier dans Point Break, les Goonies ou encore, Un flic à la maternelle. 



Et on croise, le long de la route, des wapitis.



 

Washington a time... Oregon - étape 1 : Portland


L'Oregon : j'ai beaucoup eu droit à la question"pourquoi l'Oregon ? Qu'est-ce qu'il y a à voir ?" 
Alors pourquoi : parce qu'on poursuit notre quête des paysages Star Wars et là, on va au pays des Ewoks (comme ça, on reste bloqués à 40 ans) et puis, parce qu'aux États-Unis, on rêve de grands espaces et l'Oregon offre du vert à perte de vue. 
A mes collègues, au déjeuner, qui me demandaient ce que j'allais voir, je leur ai dit qu'on reprendrait cette conversation au retour des vacances et que j'en saurai plus à ce moment-là...Je dois avouer qu'à gérer le quotidien au jour le jour, je ne trouve pas l'énergie de me projeter sur les vacances et que je laisse cette tâche en toute confiance (et lâchement) à mon GO préféré.

Alors on a pas mal cherché la devise de l'État : il faut dire que quand on arrive en avion, on n'a pas l'occasion de passer le panneau d'entrée dans l'État qui annonce la couleur mais parfois, on la retrouve écrite dans les magasins, souvent sur les plaques d'immatriculation, mais ici rien. En la trouvant sur Wikipédia, je me dis que le fait qu'elle soit en latin n'est peut-être pas assez vendeur : Alis volat propriis. Alors pour le merchandising, il pique la devise des autres : sur le sac ci-dessous, c'est celle de la Virginie ! 

Portland :
- aka Bridge town (il y en a 12), 


- aka Soccer city USA (ils ont une très bonne équipe de foot féminin notamment), 
- biketown (il y a des pistes cyclables partout mais on n'a pas beaucoup vu les cyclistes, ni trop les voitures d'ailleurs). 
- aka the Rose city (on est arrivés un peu trop tôt).



La devise de la ville : Keep Portland weird ! Ici, l'excentricité est cultivée. Les couleurs de cheveux ont compensé la floraison à venir du Rose Test Garden.


Sur les hauteurs de la ville, outre les jardins des roses et japonais aménagés, on entre très vite dans la forêt : les arbres sont gigantesques et quelle formidable surprise de pouvoir enfin se retrouver au milieu de séquoias géants ! 




Quelques murals ponctuent la ville et participent de son identité.


Au centre, qui se parcourt très bien à pied, on profite du Portland Saturday market (également le dimanche) pour découvrir artisanat local et spécialités alimentaires.





La librairie Powell's books : la plus grande du monde (*source : les Américains). C'est immense, spacieux, un lieu très agréable mais est-ce que c'est plus grand que Gibert à Paris, par exemple ? Pas sûr... 




jeudi 18 avril 2024

Washington a time... Pursue your happiness...

[Et cours sur les marches de Rocky !]

Les devises des différents Etats américains sont souvent tout un programme. Le bonheur... Droit inscrit dans la Constitution américaine : le mot nous a sauté aux yeux dans ce texte, central sur les murs de Philadelphie, cette ancienne capitale des Etats-Unis.


A mi-chemin entre Washington DC et New York city, au sens propre comme au sens figuré, Philly était le bon endroit pour retrouver nos copains de Jérusalem/Paris, actuellement locataires de la Grosse Pomme. Nos deux filles conçues en Terre sainte, nées à 3 semaines d'écart, accompagnées des deux ainées, ont trouvé là l'occasion de déployer la même énergie que leurs mères dans la piscine de Jéricho !


Comme beaucoup d'Américains en pélerinage dans leur propre histoire, on découvre le lieu de naissance de cette nation : alors que la place manquait à NYC pour accueillir les représentants élus au fur et à mesure que les Etats se créaient et qu'il fallait encore décider où serait installée la capitale définitive, Philadelphie a tenu ce rôle pendant 10 ans : on en visite aujourd'hui une petite salle du Sénat et du Parlement où la Déclaration d'indépendance et la Constitution ont été ratifiées.

 
A la fois très institutionnelle comme la capitale actuelle et à la fois couronnée de grands buildings en verre, cette ville se parcourt facilement à pied entre la musée des arts où l'oeil du tigre nous fait grimper les marches en courant et l'Independance Hall, avec une petite boucle par la pittoresque et historique Elfreth's Alley.
City Hall

Reading terminal market : grande halle gastronomique très animée où les Amish vendent leurs produits fermiers.


Liberty bell : symbole central de la quête mémorielle des citoyens américains. En faisant la queue avec eux pour découvrir cet objet culte, on s'est demandé quel était le symbole équivalent, en France, de cette liberté avec lequel se photographier... On sèche !


Elfreth's Alley
Le musée Benjamin Franklin
L'incontournable Fondation Barnes : une collection privée incomparable de peintures de Renoir, Cézanne, Picasso, Matisse, Modigliani, Van Gogh...  transférée, selon la volonté du Dr Albert C. Barnes, exactement à l'identique de sa demeure, dans un bâtiment moderne au centre de la ville.



Washington a time... Le bal de la Bibliothèque du Congrès

Washington a time, le bal de la Library of Congress... Notre cocher à la vaporeuse robe rouge nous a transportés, Scarlett, Rett et moi à t...