dimanche 20 juillet 2025

Washington a time... Le parc du Yellowstone : les geysers

Le Yellowstone, c'est plusieurs parcs en un : le point fort, ce sont les geysers. La partie du parc où on rencontre des bouchons. Parfois, parce que tout le monde ralentit au même endroit pour observer un troupeau de wapitis. 
On a par moment l'impression de ne plus être sur terre. Ça fait des bulles, ça sent le soufre, des jets d'eau chaude jaillissent, la croûte terrestre est fragile. Il faut déambuler sur les passerelles de bois balisées. 
La transition entre Grand Teton et Yellowstone se fait sous la neige. La Ranger qui a validé le carnet de Ranger junior de Petite Fille d'amour et délivré le badge du parc nous a prévenu : "partez maintenant tranquillement car ils annoncent la neige, on ne sait jamais qu'ils ferment la route ensuite." Toujours 0 ours. Direction l'entrée ouest, on loge à Island park, à 40 minutes. Le jaccuzi sur la terrasse avec la neige qui tombe nous replonge dans l'ambiance de notre weekend de Thanksgiving.


On fait un premier arrêt au Grand Prismatic pour le voir en version hiver, avant la version "été" prévue le lendemain.
Version hiver


Version été




Dans le geyser du Grand Prismatic, la plus grande source d'eau chaude des États-Unis, quelques jours avant notre arrivée, un bison n'a pas respecté les consignes de sécurité et il est tombé dans le geyser. Ce qu'on a pris pour un rocher est en fait son dos. C'est seulement parce qu'une Ranger a raconté l'anecdote à ma collègue de CP et sa famille, croisée par hasard la veille, au milieu des passerelles, qu'on a pu l'identifier comme tel.

Vu d'en haut
Vu de près
Notre première vraie journée dans le parc commence avec le geyser d'Old Faithful : il jaillit de manière régulière, à peu près toutes les heures. Le site du parc tient à jour les heures approximatives du show. On ne rate pas le rendez-vous. 





Premier bison aperçu : une Ranger se tient à distance pour expliquer aux visiteurs que, la veille, ce même individu solitaire, au même endroit, s'en est pris à un touriste et qu'il faut donc rester éloignés pour ne pas l'énerver de nouveau.


Foutain paint pot




vendredi 11 juillet 2025

Washington a time... Notre premier rodéo

Le premier soir dans l'Idaho, sur le chemin du retour, notre gentil Organisateur, qui a œuvré des heures pour rendre ce road trip exceptionnel, malgré l'intensité de son année, nous a réservé, il y a un petit moment, des places pour assister à un rodéo. 

On fait d'abord un petit tour dans la pittoresque ville de western, Jackson Hole.

On pense arriver d'abord dans un spectacle pour touristes et puis on comprend vite qu'on est essentiellement au milieu de locaux et que c'est un lieu de rencontres. Les filles sont hyper lookées : chapeau de cowgirl et tenue et santiags assorties. C'est la fête à la paillette, aux strass et aux décolletés profonds. On est là pour se faire voir. 

Comme n'importe quel événement sportif, on commence avec l'hymne et la présentation des drapeaux par des cavalières qui défilent à toute vitesse. Ensuite, on nous présente les miss du comté. Et puis, les cowboys entrent en piste : les portes s'ouvrent, un taureau monumental fait son apparition en faisant des bonds avec un bonhomme désarticulé qui s'accroche tant bien que mal, il faut tenir 8 secondes. Ça ne marche pas à tous les coups. Même si on constate vite qu'il est finalement plus simple de se maintenir sur le taureau que sur les chevaux fougueux. Finalement, les plus impressionnants, ce sont les cowboys chargés de canaliser le cheval : une fois qu'il a été libéré de son cavalier (en général récupéré sur le dos d'un de leurs chevaux mais parfois tombé au sol et reparti en civière), ils l'encadrent de leurs propres chevaux, défont une sangle qui l'oppressait et le guident autour de la piste jusqu'à ce qu'il se mette dans leur pas et qu'ils puissent l'accompagner vers le sortie.





Le moment phare de la soirée pour nous, hormis l'essai de Petite Fille d'amour sur le taureau mécanique, c'est le moment où le speaker appelle tous les enfants de moins de 12 ans à se réunir au centre de la piste. Elle descend avec son père qui la lâche au portail de l'entrée et la voilà, avec son chapeau (très bon signe de repérage) à suivre les consignes, comme des dizaines d'autres, âgés de 2 à 12 ans : il faut enlever une de ses chaussures, la laisser au centre et aller se poster contre la barrière du fond. Quand le speaker donne le signal, la ruée d'enfants se précipite au centre, une énorme cohue se bouscule, par moment on détecte son chapeau par ici et par là, elle finit par retrouver sa basket mais bien après le premier, un grand ! Quelle rigolade ! 
Elle finira tout de même par attraper au vol de lancer de goodies dans les tribunes, un freesbee.


C'est sans aucun doute, la plongée dans la culture américaine la plus fascinante et déroutante qu'on ait expérimentée !

dimanche 6 juillet 2025

Washington a time... Grand Teton park

VACANCES !!!

Dans les épisodes précédents, Tatie C. et Tonton M. sont arrivées à la maison pour profiter de Washington DC et de notre quotidien avant qu'on décolle tous les 5 pour Salt Lake City, la capitale mormone dans l'Utah, pour rejoindre Papy M. et Mamie C.

On récupère notre Suburban 8 places à l'aéroport et c'est parti pour la région du Yellowstone : 4 nouveaux états parcourus, Utah, Idaho, Montana et Wyoming

Première étape : Star Valley Ranch à 1h de l'entrée du parc de Grand Têton. On longe la Snake river tout le long de la route, on se croit dans Et au milieu coule une rivière, sans Robert.

Notre chalet de montagne 

Grand Têton, c'est un immense parc avec du bleu et du vert. Dominé par 2 pointes (les têtons donc) montagneuses, enneigées en ce mois de juin. Un Ranger nous prévient : près de la table de pique-nique où on fait une pause, un ours brun était là hier.  On est aux aguets, la bombe à ours à la ceinture de SD. On commence tous ensemble par une petite randonnée autour d'un lac dans lequel, en ce long weekend de Juneteeth, les gens sont posés au soleil sur leur paddle ou leur canoë. À l'heure du déjeuner, plein de familles sont installées dans leur super sièges de camping pliants. 

On sépare le groupe en 2 : les plus aguerris attaquent le dénivelé, les 3 autres rebroussent chemin et attendent qu'on boucle le tour. Il fait beau mais on supporte bien sweat et veste.









Bilan animaux après 2 jours de balades : 0. Même pas un bison au loin.




vendredi 4 juillet 2025

Washington a time... No kings : the Queen !

J'aurais dû d'abord vous parler des vacances au pays des cowboys mais c'est le 4 juillet et je ne peux pas ne pas vous raconter ce concert de Beyonce !

 

La Queen est entrée, en manteau façon hermine, Stars and Stripes et, alors que le feu du 4 juillet éjaculait ses artifices autour du Washington monument, elle a entonné l'hymne américain.




Résistance, affirmation et revendications étaient au programme de ce jour de l'Indépendance et dans cette marée de chapeaux de cowboys, on a bien senti que l'énergie était encore là.




Know that booty gon' do what it want to

Quand tu assistes à ça, tu sais pourquoi les intégristes, les extrémistes, les no life, les fous furieux, interdisent la musique.

God bless Queen B !


Washington a time... Le bal de la Bibliothèque du Congrès

Washington a time, le bal de la Library of Congress... Notre cocher à la vaporeuse robe rouge nous a transportés, Scarlett, Rett et moi à t...