En 2001, je traversais l'Atlantique pour la première fois, pour rejoindre mon amoureux de l'époque, à NYC. Il m'avait sorti le grand jeu : manège de chevaux de bois et patinoire à Central Park, décompte pour la nouvelle année à Times Square...
J'avais ce souvenir de ce grand ciel bleu depuis l'appartement surchauffé, qui laissait présager une belle journée d'hiver à se balader et, qui, à la sortie de l'immeuble où le blizzard s'engouffrait déjà dans la porte, vous faisait remonter chercher bonnet, gant et écharpe...
22 ans plus tard (ourgh !), avec ce même amoureux, on a traversé un Central Park coupé à la circulation, à vélo, avec siège à Bébé Love à l'arrière, refait un tour à trois chevaux de bois mais la patinoire n'était pas encore là. Tout ça avec une température annoncée à 15 degrés mais avec un ressenti blizzard à 8° (en Fahrenheit j'en sais rien, je n'ai toujours pas les correspondances dans la tête).
Le trou béant, amas de poussière des Tours jumelles sur lequel on s'était alors recueilli, a laissé place à un immense mémorial et le Nouveau World Trade center qui domine à présent, à son extrémité, nous extrait de cette ville grouillante et qui, désormais sent le shit, partout où on va (c'est aussi vrai à Washington DC mais comme il y a beaucoup moins de monde, c'est moins permanent), pour un moment de contemplation suspendu.
Depuis le début, c'est elle qu'on cherchait, depuis le temps qu'on en parle de cette statue, qu'on a vue à Paris mais moins grande, dans laquelle, là-bas, on ne peut pas monter. Là voilà : Lady Liberty !
C'est pas encore cette fois qu'on l'aura visitée (en 2001, pour raison de sécurité l'accès était interdit, on ne pouvait qu'en faire le tour à pied) mais on l'a bien repérée et bien admirée.
Rencontre au sommet avec les Phryges et une délégation de lycéens français, de Seine Saint-Denis et Paris, venus parler de la trêve olympique au siège de l'ONU. Petit clin d'œil pour mes élèves de CE1 avec qui on a adopté la mascotte pour l'année.
Des bises de Paris
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