Dès le mois de septembre, dans certains magasins, la ton était donné :
En octobre, les choses se sont précisées et les décorations dans les jardins ont commencé à surgir.
On s'est alors baladés régulièrement dans le quartier pour aller voir ce que proposaient les voisins. Parfois, on ralentissait en voiture pour prendre des photos.
A l'école, de drôles de personnages sont venus nous accueillir à la porte.
Et puis, on a gentiment ajouté nos propres déco.
Et le grand jour est arrivé : le trick-or-treating ! On a enfilé nos plus beaux costumes, pumkin and witch, devils pour cousine Lélé et sa copine en visite pour quelques jours avec nous, d'abord pour parader à l'école, puis pour aller dévaliser les voisins. Avant de partir, on a glissé notre saladier de bonbons sous le porche, on a allumé (code qui signifie : "venez par là et servez-vous s'il n'y a personne !")
On a suivi le camarade de classe de Bébé Love et sa grande soeur, qui est une de mes élèves, et qui habitent à quelques maisons de chez nous. Et là, une grande course a commencé, le jeu consistant à remplir le plus possible son seau (clairement le nôtre était beaucoup trop petit, heureusement on avait prévu le cabas en back up) et surtout le plus vite possible. Bébé Love a rapidement compris qu'il fallait suivre et courir après les copains. Un monsieur lui a demandé en anglais ce qu'il fallait dire pour en avoir, elle a eu un peu de mal à comprendre qu'il attendait le Trick or treat traditionnel.
De maisons en maisons, le groupe d'enfants et de parents a grossi et on s'est laissés guider jusqu'à... the Haunted house !
On est alors arrivés dans une rue, un peu plus haut que chez nous : devant une première maison, un labyrinthe élaboré avec des palettes en bois, où à chaque pas en avant un personnage ou un objet étaient susceptibles de se jeter sur vous (toujours très gentiment pour que les enfants puissent participer) et à la sortie, le pré-ado de la maison tournait autour de vous avec sa fausse tronçonneuse. En repartant, tranquillement semblait-il, un "Cetelem" et un épouvantail, bien planqués dans le décor, vous attendaient pour une dernière frayeur. Deux maisons plus loin, un voisin mixait devant chez lui pour un Scaryoké collectif !
Je ne m'attendais à rien de particulier mais c'était clairement super fun ! Tout tient au fait que les gens qui n'ont pas d'enfants à accompagner, sont là, devant la porte, et jouent le jeu à fond. C'est un vrai moment de quartier, partagé et convivial.
Le petit bonus de la soirée : le policier en voiture qui nous a arrêtés, SD et moi, alors qu'on n'était sans enfant à ce moment-là, qui nous a demandé si on était effrayés et qui nous a demandé un "trick or treat", contre un bonbon à chacun.
Bilan de la soirée :
Conseil de la maman de nos guides : garder pour l'année prochaine et les remettre dans le game !
PS : la chambre d'amis est déjà réservée pour le prochain Halloween !