mercredi 14 août 2024

Washington a time... Le bilan d'une première année

Après deux mois et quelques, les vacances d'été se terminent, il est temps de quitter la France et de rentrer: chez nous, dans le Maryland. 
Les JO sont terminés, on va pouvoir reprendre une activité normale et je vais pouvoir me remettre à écrire quelques articles. 

Il y a exactement un an, je récupérais in extremis mon passeport à l'Ambassade américaine pour prendre l'avion, en famille, l'après-midi même.  Et à partir de là, le tsunami de cette nouvelle vie s'est enclenché. On a surfé cette vague géante tant bien que mal, pendant tout le premier trimestre, en se retrouvant la tête sous l'eau très régulièrement, en remontant à la surface au mental, et puis, après avoir réussi à mettre en place un semblant de routine à la maison, puis à l'école (après huit ans à ne plus avoir été face à une classe: c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas !), après être venus à bout de tous les obstacles administratifs (j'ai un SSN et un permis US !), on a fini par atteindre le rivage en janvier et à se laisser un peu plus porter.

1. Point découvertes
Malgré l'intensité de cette première année, on a visité 6 nouveaux Etats, fait un come back à NYC et évidemment arpenté la capitale en long et en large (nombre de musées visités : 5, je crois), même s'il nous reste un paquet de choses à découvrir.

Perspectives pour 2024-2025 :
- découvrir la capitale du Maryland, Annapolis, visiter Baltimore, se balader sur les plages de la Chesapeake bay, crapahuter dans le Shenandoah...

2. Point vie quotidienne
Tous les cartons sont vidés, la maison est installée, décorée, meublée et fleurie !


On est même parvenus à faire pousser des herbes aromatiques.


On s'y sent vraiment bien. On a été gagnants au tirage !

On a un abonnement familial au YMCA pour faire du sport (y a plus qu'à...) et surtout profiter de la piscine lorsqu'il fait 40 degrés dehors.

Après un an :
- J'ai appris à faire mes propres yaourts.

- Je ne connais toujours pas les équivalences des unités de mesure : j'ai juste intégré quelques repères pour la température de ma classe et de la maison, celle du four mais pour les miles et les livres, il y a encore un peu de boulot... Encore plus pour les tailles de vêtements, d'autant plus pour ceux pour enfants.
Heureusement, on utilise le même calcul du temps ! Quant aux repères dans l'espace, sans le GPS et la voix de Roger Federer pour nous guider, je ne vais pas plus loin que dans un rayon de 2 miles (je vous laisse faire la conversion).

- Je reçois des alertes de la plus haute importance, comme celle-ci :


- Je dis playground et plus cours de récré, je dis mulch (parce qu'en France, c'est beaucoup moins courant) pour les copeaux de bois qui les empêchent de s'ouvrir le crâne. Je dis aussi snack pour la collation du matin, et bien sûr, le très quotidien lunch box !

- Je fais partie de plein de nouveaux groupes Whatsapp : pour organiser des anniversaires surprises, des barbecues, des pique-niques, des activités sportives, assister des concerts, des spectacles, participer à un mariage, à un troc papote, pour parler un peu boulot aussi, pour partager les aléas des nouveaux arrivés, pour rigoler avec les copains surtout. J'ai juste botté en touche pour intégrer les groupes de parents: j'ai lâchement laissé cette fastidieuse tâche à SuperPapa qui, en ce retour de vacances, a déjà dû gérer les 316 messages concernant le choix des activités extrascolaires et télécharger l'énième application pour les inscriptions. 

3. Point visiteurs 
En terme de nombre, on n'a pas beaucoup bougé depuis janvier, à part une visite express pour un reportage de notre Italien préféré juste pour le dîner, mais notre recordwoman de durée est revenue deux fois avant les grandes vacances.

4. Point administratif : 
- L'essentiel est réglé. Les impôts américains nous ont même rendu des sous. Les francais aussi d'ailleurs !
- Cherry on the cake : j'ai obtenu mon détachement pour l'an prochain.

5. Le choc des cultures

- La clim
On s'est habitués à avoir toujours une veste sous la main, alors qu'il fait 40 degrés dehors, et Bébé Love à s'exclamer "attention frigo !" dès qu'on rentre dans un magasin ou un resto. On s'est même résolus à laisser la clim enclenchée pendant toute notre absence cet été pour être sûrs de ne pas retrouver la maison toute moisie, tant le taux d'humidité est important, et que la propriétaire ne rompe pas le contrat au bout des 2 ans d'engagement. En quelques années ici, notre impact carbone aura explosé.

- Ça sent le shit ! Partout, dans les rues des grandes villes : à Washington, à Miami, particulièrement à NYC. Quand on s'arrête à un feu (nombreux ici, trop nombreux ! Le temps de trajet de 8 minutes entre la maison et l'école peut doubler en fonction des feux rouges qui nous bloquent : vive les ronds points !), fenêtres ouvertes, on se prend régulièrement la bouffée de la voiture d'à côté. Est-ce que ça nous rend plus détendus ?!

- Les petits mots gentils : le meilleur Ice breaker des Américains est de vous faire un compliment, comme ça, en passant. "I love your bag ! She is so cute on her scooter (la trottinette Globber) ! Where do your dress come from ? It's perfect for this heat wave !"

Défi à venir : savoir embrayer sur ces small talks.

6. Point "machine qu'on ne trouve qu'aux Etats-Unis"

Une petite devinette pour conclure : à quoi ça sert donc ?

Go, go, go pour une happy new year !

2 commentaires:

  1. Cet article apprend beaucoup de choses sur votre vie américaine : c'est très intéressant..
    Bonne continuation à vous 3 !!! Bisous. Yvette

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  2. Quel premier bilan positif !

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