lundi 30 octobre 2023

Washington a time... le street art de Winwood.

Miami beach, c'est cool ! C'est vraiment le mot qui convient. Mais c'est bien de s'aventurer sur l'autre rive et, pour découvrir l'autre Miami, le quartier de Wynwood, avec ses murs de street art, est une très bonne entrée. 

Merci à E. 😘, pour ses conseils d'échappée "un peu comme à la maison" et "un peu comme là-bas, aussi, de l'autre côté du mur".

Je laisse les photos vous raconter cette balade (ici c'est le jour de la rentrée, je suis au max de mes capacités après un premier jour d'école, de retour à la lunchbox organisation et après 3h passées dans les services de la Social security administration... Record battu : faites que ce soit la bonne cette fois 🙏🤞🏼💫🕯️!).





 





Juste un dernier commentaire pour cette fresque, à la marge du quartier mais sur une grande avenue passante, en hommage aux Iraniennes et à leur combat pour la liberté : Be their voice.




Vous avez remarqué, je vous ai épargné le couplet "on écrit sur les murs à l'encre de nos veines..." Oups, pardon, trop tard ! Allez, je vous souhaite une bonne journée and Happy Halloween 😈

dimanche 29 octobre 2023

Washington a time... Welcome to Miami !

Miami beach, la carte postale !
 
- Balades en vélo sur la promenade aménagée tout le long de la plage. 
- Des allers-retours en trolley gratuit sur les grandes avenues parallèles à cette longue longue plage. Ici Ocean drive.


- Une couleur de l'eau avec tous les contrastes de bleu, mais bleu tacheté de méduses attirées par une eau bien chaude et vent qui, bouscule l'océan à coup de gros rouleaux, pour nous empêcher de nous baigner. 
En 2023, on aura été maudits de la plage. 




Heureusement, les prochaines vacances en bord de mer seront en partie en 2024🤞🏼



On s'est bien rattrapés sur les baignades dans la piscine de l'hôtel, complètement à l'abri du vent et bien chaude.


- Et des sunsets aux couleurs d'Halloween !




jeudi 26 octobre 2023

Washington a time... un premier bilan !

« Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé
Qui aurait pu s'imaginer que le temps se serait si vite écoulé
On fait le bilan calmement en s'remémorant chaque instant… »

Cela fait deux mois et demi que nous avons atterri sur les terres de l'Amérique. Il s'est passé tellement de choses en 11 semaines, et ces semaines m'ont parfois paru si longues, que j'ai l'impression que nous sommes là depuis de nombreux mois. En cette fin de mois d'octobre, alors que la saison a changé (après avoir enchaîné tempête tropicale puis journées de pluie et d'automne, la chaleur est revenue pour quelques jours, 26°, mais les températures descendront à 0 la semaine prochaine), alors que les citrouilles, squelettes, fantômes et sorcières sont apparus sur les pas des portes, il est temps d'un premier point d'étape.


Point administratif :

- doing - le SSN ! A la fin de la première semaine de notre arrivée, j'allais avec une autre nouvelle collègue faire les deux heures de queue nécessaires pour obtenir notre numéro de sécurité sociale américain, sésame pour toute démarche administrative au Etats-unis. On nous avait promis un envoi à domicile dans le mois. Après deux nouveaux passages dans ces bureaux, j’ai enfin compris ce qui bloquait : à mon passage à la sécurité de l’aéroport, en août, c’est mon visa d’épouse (obtenu en premier qui ne donne pas le droit de travailler) qui a été enregistré et non mon visa de travail, donc à la Social security administration, ils considèrent que je ne peux pas travailler et que je n’ai pas besoin d’un SSN. L’organisme, payé par l’école, qui m’a obtenu le visa en un temps très réduit, a réussi à faire changer mon statut d’arrivée dans le pays (encore une partie des vacances consacrée à régler les histoires de visa, ça devient une habitude). Je vais pouvoir passer mon prochain lundi après-midi libéré dans cette salle d’attente si… bleue !

- done - dans la foulée, on était allée un dimanche matin faire un test de tuberculose pour avoir le droit de travailler avec des enfants. Résultats récupérés il y a quelques semaines.

- to do - ouvrir un compte bancaire à mon nom (rendez-vous pris dans 10 jours, même si c’est mieux quand on a déjà un SSN) et obtenir son permis de conduire (pour ça, SSN obligatoire) !

Point vie quotidienne :

- testés - différents supermarchés (Wegman’s élu pour le moment ) et le marché bio du dimanche matin (pas facile cet unique créneau) / les courses récupérées en drive, pas complètement simple / livraison à domicile depuis quelques temps, par un chauffeur Uber qui les pose devant ta porte (amateur de la chaîne du froid scrupuleusement respectée : abstiens-toi !). NB: avoir un œil sur son téléphone durant le créneau de livraison car il ne tapera pas à ta porte.

- doing - séchoir à linge toujours en morceaux dans le sous-sol, en attente d'un éclair pour comprendre ce qui cloche (et d'énergie à y consacrer), pour le moment seule la colonne vertébrale est debout et permet d'étendre une demi-machine.

Point cocon :

- doing - le dressing est toujours en friche. Il nous reste assez peu de cartons à vider mais le dressing, ça reste un consternant balagan. J’ai l’impression que plus j’essaie d’arranger les choses, moins ça ressemble à quelque chose.

- doing too : on a acheté plusieurs meubles pour aménager au mieux la maison, on a même commencé à installer les cadres. 

La maison est chaleureuse, le chauffage semble efficace (on verra si on essuie un tempête de glace), et on a fait nos premiers feux de cheminée, même si on encore du mal à maîtriser ce système d’allume-gaz très déroutant.

Point lunch boxes:

- on gagne en performance à coup d'une quiche par semaine qui fait deux déjeuners, en augmentant les volumes sur les repas du soir pour avoir des restes et en ayant une routine sur les snacks (oui, pour 10h aussi il faut prévoir un truc)/desserts/goûters (pour les trois jours de garderie après l'école).

Point niveau d’anglais :

- Bébé Love s’éclate à m’appeler "Mummy" ! Elle adore faire du yaourt en reproduisant très fidèlement l’accent américain : elle a la musique de la langue dans l’oreille !

- moi : j’ai mené 4 entretiens individuels de parents en anglais, je ne sais pas trop ce qu’ils auront saisi, but I did it ! Je suis allée prendre rendez-vous à la banque toute seule et j’ai mené mon combat pour le SSN comme une grande, les deux dernières fois. Je regarde une série très americano-puritaine en anglais sous-titrée anglais. Je ne comprends toujours pas un strict mot du Mr Informatique de l’école mais vraiment, je crois que ça l’arrange !

Point vie sociale :

- On a encore assez peu investi le champ des relations sociales en dehors des collègues de boulot mais en plus du match de rugby au pub, je suis déjà sortie avec mes collègues entre nanas, un vendredi soir et suis allée boire un verre pour fêter l’arrivée des vacances. Avec l’arrivée de cousine Lélé, il est plus facile d’organiser à l’avance des soirées. 

- On a pu aussi se faire un premier tête à tête dans un bar à cocktails de DC. Le début de the real life !



dimanche 15 octobre 2023

Washington a time... La coupe du monde de rugby

 

Ça fait 1 mois que la coupe du monde de rugby en France a commencé et c'est le premier match qu'on pouvait voir en entier : un dimanche, à 15h, rendez-vous avec les collègues de l'école dans un pub où les Français se réunissent. 
Pour le match contre l'Italie, on avait réussi à se réunir dans une de nos classes, après avoir laissé les élèves au périscolaire mais c'était ambiance "on termine l'envoi de nos newsletters aux parents" et puis le match n'était quand même pas trépidant. 
C'était donc avec une excitation joyeuse qu'on se rendait au rendez-vous. Quelques minutes avant de partir, je réalise que j'ai deux mineures avec moi, j'envoie un message à ma collègue qui a aussi deux enfants : on peut rentrer dans un pub avec des mineurs ? Elle me répond : "ah ben j'espère parce qu'aujourd'hui j'en ai 3 !"
Il y avait d'autres enfants, que des Français, la nôtre était clairement la plus petite, mais c'est passé. On était bien entassés, Sud-af, Américains, même Espagnols, et Français. Bonne ambiance. Bébé Love s'est trouvé un tabouret de bar, bien calée dans un petit coin pour colorier des licornes, avec la fille des copains.


Et puis la défaite, à un point !!! On aurait aimé pouvoir voir encore au moins un match de l'équipe de France en entier...





samedi 14 octobre 2023

Washington a time... les chocs culturels - épisode 2

1- La technologie

- le clavier Qwerty : après deux ans très administratifs au Rectorat, j'avais réellement gagné en rapidité dactylographique, mais l'ordinateur du travail, très bienvenu il faut le dire, est venu secoué les repères de mon cerveau, chèrement appris en cours de techno, en 5e (QSDF/JKLM) sur des machines à écrire, où, quand le modèle était vraiment de première jeunesse, le doigt dérapait parfois entre les touches. J'ai attendu, non sans perte de neurones et impatience, un vieux vieux cadeau d'une Little box, que j'avais gardé, au cas où (vous savez le fameux ! Eh bien, parfois, c'est utile !) : des stickers "touches de clavier" qui m'ont permis de reposer les cases déboussolées de mon cerveau, dans les bons rails.

- vous les voyez toutes ces petites vagues rouges, sur mon écran ? ça, c'est quand tu es passée en clavier AZERTY et langue d'affichage "Français (France), et que ton ordi anglais pense qu'il y a une erreur à chaque mot. Avec tous ces parasites occulaires, il y a probablement aussi de vraies erreurs...

2- L'exotisme

On habite en banlieue cossue et verdoyante de la capitale des Etats-unis. On pourrait s'attendre à un environnement très urbain, avec des espaces très étriqués et très en hauteur, mais rien de ça. Les parcs pour les enfants sont d'immenses espaces, avec terrain de tennis gratuits, structues de jeux avec tyroliennes, balançoires, toboggans et on est toujours à quelques minutes d'un bois. A tel point, qu'on croise des biches partout (un peu trop souvent aussi, écrasées sur les routes). La première fois que j'en ai aperçu une dans le parc de l'école, j'ai fait arrêter la lecture en cours de la BCDiste, pour la montrer aux élèves : mignons et polis, ils ont montré un certain enthousiasme pour me faire plaisir, mais la collègue, là depuis dix ans, s'est très gentiment moqué de moi en m'expliquant qu'après 10 ans ici, elle n'y faisait plus attention. Bon, l'autre jour, il y en avait de nouveau, quand on remontait de récréation et mes élèves se sont empressés de m'interpeller pour me les montrer. Pour me faire plaisir ou pour partager leur émerveillement avec moi, je ne sais pas vraiment, mais pour l'instant, sur moi, ça marche à fond !

3-  Le sens de l'attention 

Le sens de l'accueil américain, au sein d'une communauté (pour moi, celle de l'école), est dépaysant. Les parents de la classe ont déjà organisé un playdate dans un parc, le week-end, pour que les enfants et les parents apprennent à se connaître (surtout que la fréquentation de l'école, avec toutes ces règles de circulation restrictives autour de l'école, réduisent les occasions de se parler) : c'est quand même plus convivial que tous les messages par mail et sur whatsapp (j'ai passé mon tour pour ce dernier média et l'ai lâchement abandonné à SD). Je reçois toutes les info en double : en tant que maman et en tant qu'enseignante, et, comme c'est no limit, je m'extirpe là où je peux. 

Le plus surprenant a quand même été le jour de la rentrée, de recevoir par une élève cette feuille à remplir :



Je l'ai rendue quelques jours après :

Le lendemain, j'avais deux paquets de patafix sur mon bureau et le lundi suivant, une boîte énorme de Paper Mate de toutes les couleurs ! 

A une de mes collègues, venant d'arriver, seule, avec son fils de 2 ans et demi, une maman a apporté, le soir de sa "Back to school" (la réunion parents-élèves), un plat de lasagnes pour qu'elle puisse rentrer et mettre les pieds sous la table.

4- La vie quotidienne 

Notre impact environnemental est clairement mis à mal dans ce pays où la consommation d'énergie n'est pas un sujet. Notre propriétaire, à chaque fois, qu'on la voie, nous rappelle gentiment que pendant l'été, période très humide, il faut qu'on laisse la clim en continu, même quand on sera en voyage, pour que la maison ne moisisse pas... Là, ça coince clairement pour nous, et pas seulement pour des questions budgétaires. Donc parmi les petits gestes qu'on peut maintenir, on a très vite chercher un séchoir à linge, pour éviter de trop utiliser le sèche-linge électrique (fourni ici dans toute location). En magasin, on n'en a jamais trouvé. Alors, on a encore fini par le commander chez notre nouveau meilleur ami Amazon... Le truc est arrivé dans un tout petit carton, en kit et, une fois la colonne vertébrale montée, je n'ai jamais trouvé comment terminer l'assemblage. Toute personne qui viendra nous rendre visite, sera soumis au défi de trouver la solution. Cousine Lélé, arrivée il y a 8 jours, sèche, à ce jour, sur le sujet !



dimanche 1 octobre 2023

Washington a time... bye bye la bobo parisienne !

Le mode de transport

Après avoir cherché une hybride d'occasion, hésité avec une Fiat 500 non automatique, tenté d'installer Bébé Love sur un vélo électrique (trop lourde pour ce modèle), je dis adieu à toutes ces années de bobohisation parisienne et 17 ans de déplacement en transports en commun ! Je craque pour la facilité et j'achète la voiture du prédécesseur de SD : une Mustang cabriolet bordeaux ! C'est finalement la première fois que je "choisis" et achète une voiture. 

Il paraît que ça rentre dans la case "le rêve américain"... 

  



Le mode d'achats

Je passe sur les fruits et légumes tous sous plastiques et la mise au placard de mes sacs à vrac... 

Le changement de valeur le plus radical est l'abonnement à Amazon Prime ! On a perdu beaucoup de temps les premières semaines à faire le tour des magasins sans jamais trouver ce dont on avait besoin. Jusqu'à ce que mes collègues me disent : "ici c'est comme ça, on commande tout chez Amazon !" Ok, on adopte la culture locale, en tout cas tant qu'on est dans l'urgence de l'installation de la zone de confort. Dans cet apprentissage de la fast consommation, le plus déroutant est la livraison, souvent du jour pour le lendemain : ils déposent tout devant l'entrée de la maison (vélo électrique, meubles...). Je rappelle que les jardins, devant les maisons, n'ont aucune clôture. Ah il est loin notre immeuble du 18e avec un code au portail, un à la porte et un dans l'ascenseur...

Bref, en quelques années ici, je vais exploser mon impact carbone de toute une vie !



Washington a time... Le bal de la Bibliothèque du Congrès

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