Washington a time... les insolites et les trouvailles- épisode 1

Je vous présente :

- la machine à gaufre. D'un côté, tu remplis un verre au distributeur à pâte, de l'autre, tu verses la pâte dans le gaufrier, tu retournes la machine et tu attends qu'elle te bipe pour récupérer ta gaufre parfaitement cuite et dessinée. Bon, pas parfaitement bonne mais sympa à manger quand même.

- La machine à refaire tes clés de maison. On n'avait qu'une clé pour toute la famille, il nous fallait donc en faire reproduire plusieurs. En sortant du énième supermarché visité en quelques jours, on tombe sur la machine magique : tu glisses ta clé dedans et quelques minutes plus tard, tu as trois exemplaires de plus. Dont un gratuit !

J'ai un peu l'impression par moment d'évoluer dans une pub des années 50 où toute l'industrie américaine tentait de te prouver que leur invention était indispensable à ton quotidien.... Ok, on n'a pas vraiment quitter les 50's de ce côté là !

Bonus : la petite trouvaille qui rebooste. Remettre la main sur la ginger beer qu'on adorait à Jérusalem.

Washington a time... Welc'home !

Et voici la maison choisit virtuellement ! 

3 chambres avec deux salles de bain à l'étage et une chambre au sous-sol (basement avec sa propre salle d'eau). Vous pouvez venir, on ne sera plus obligés de pousser tous les meubles pour vous accueillir !

Et puis on a jardin, où on a déjà pu installer une petite piscine parce qu'il fait très chaud et très humide, et où un barbecue Weber nous attendait tranquillement ; une cuisine avec un piano sur lequel on peut faire des grillades et un four immence et bien sûr un frigo américain avec distributeur de glace pilée ; une sunroom toute rose qu'on a hâte de pouvoir aménager ; deux cheminées, une dans le salon et une dans le basement.

Dans le jardin, tout joli, tout feuillu, se baladent des beaux oiseaux, des écureuils et même un petit lapin l'autre jour.

Nous sommes encore en mode camping, on a récupéré la table et les deux chaises de jardin pour les mettre dans la salle à manger auxquelles on ajoute le meuble de l'entrée pour enfiler ses chaussures qui nous sert de banc pour la troisième assise. On a pu faire livrer deux lits Ikea, évidemment, celui pour Bébé Love, qui était censé être exactement le même que celui de Paris, ne fait pas du tout la même taille que l'ancien. Dommage parce qu'on avait pris soin d'emporter ses matelas "made in France, non traités" et en parfait état mais ils ne conviendront pas du tout :  trop longs et pas assez larges. 

Le déménagement sera là, le 5 septembre !

 

Washington a time...le premier jour du reste de notre vie !

 On a :

- fait un tour dans un school bus de notre nouvelle école, rien que pour nous, pour rentrer de l'aéroport,

- rencontré une nouvelle collègue (je vais beaucoup utiliser l'adjectif "nouveau" pendant un temps) au petit déjeuner de l'hôtel (réservé par le Lycée français),

- visité notre nouvelle maison, vide mais toute jolie et pleine de charme, telle qu'on l'avait choisie,

- vu plein d'écureuils au super parc à côté de chez nous et profité des big balançoires,

- fait un tour au bureau de SD, lumineux et avec une vue dégagée sur les toits de Washington DC, tout près du POTUS (note pour plus tard : actuellement Joe Biden),

- déjeuné dans sa probable nouvelle "cantine" (le nouveau "Flora" ?), à la française, au pied du bureau, qui vend des pains au chocolat, et... des kouign amann,

- pris une photo devant la Maison blanche,

- et profité de la piscine du rooftop de l'hôtel, parce que, quand même, c'était mon dernier jour de vacances !

Washington a time... un faux départ !

Previously, in Aimilie in DC pas encore... Décembre 2022 : vous voudrez bien vous décider entre la dinde de Noël et les bulles du réveillon du Jour de l'an, et nous si, uniquement dans les conditions qui vous sont proposées, vous souhaitez vous expatrier dans la capitales des Etats-unis d'Amérique... Merci !

8 mois plus tard, avec les conditions définitives en main seulement depuis 15 jours, une maison visitée et choisie en visio, sur le grand écran du salon (avec le regard précieux en direct de la femme du correspondant actuel), - ça y est, on peut se projeter ! -, un déménagement qui se balade sur l'océan Atlantique depuis mi-juillet (sans le tapis de Bébé Love, involontairement abandonné sur le sol de sa chambre, ainsi que mes cartons de cours, sacrifiés dans la cave par manque de place dans le conteneur - on improvisera !), dont on nous avait annoncé une arrivée après "des mois" mais qui finalement est prévue vers le 13 août, nous sommes prêts à à partir, à J-7, ou presque.

C'était évidemment sans compter sur l'administration américaine qui a grâcieusement accepté de m'octroyer un visa de travail, (gros changement par rapport à la première expatriation!) pour que je puisse redevenir maîtresse d'école à Rochambeau, the international French school de Washington, enfin de Bethesda, dans le Maryland, mais administration qui, dans un premier temps ne proposait de m'accueillir que le 7 septembre pour finaliser les formalités de mon passeport. Ça tombe bien pour une rentrée le 16 août !

A J-2 d départ prévu le 10 août, mail de l'Ambassade US à 17h20, reçu la veille de quitter la Bretagne : vous avez un rendez-vous avancé, demain à 14h15. Branle-bas de combat, échanger les billets pour arriver à l'heure. Les trains mettent deux heures de plus que d'habitude pendant cette période de 3 jours à cause de travaux sur la voie, mais on part très tôt et on arrive à l'heure. J'insiste un peu sur le fait que ma rentrée est dans 7 jours et que, s'ils pouvaient accélérer légèrement le processus pour que je puisse commencer mon contrat à la bonne date, it would be great ! Départ repoussé à J+4 et à J-1 de la rentrée d'accueil des nouveaux. Appel libérateur de l'Ambassade à Jour de départ prévu +1 : vous pouvez venir récupérer votre passeport à l'Ambassade, procédure exceptionnelle, à J-2 du jour de la rentrée. Vous n'avez rien compris ? Nous non plus ! Mais on s'est envolés dans la foulée et je suis arrivé à lheure pour la rentrée des nouveaux !

Du stress généré par ce changement de vie, ce retour à un métier pas fait depuis 8 ans, une rentrée potentiellement manquée, un éventuel départ familial désynchronisé, un été à dire des au revoir avec le sourire, mais de l'excitation à vivre cette aventure à 3, à tout bouleverser et à se bâtir une nouvelle zone de confort, dans une maison choisie à distance.

Washington a time un nouveau départ !